dimanche 31 juillet 2011

United Kingdom Tea Council

Le United Kingdom Tea Council est un organisme de décision indépendant à but non lucratif voué à la promotion du thé et à son histoire unique, pour le bénéfice de ceux qui fabriquent, vendent et consomment le thé au Royaume-Uni.







The United Kingdom Tea Council Ltd - Suite 10 Fourth Floor. Crown House - One Crown Square. Woking. GU21 6HR




En cours de rédaction.

dimanche 24 juillet 2011

A fashion tea with Kate Moss

Bien que le thé demeure la boisson chaude préférée chez les sujets de Sa Gracieuse Majesté, son image souffre d'une série de clichés depuis quelques décennies.
Très guindé, associé aux personnes âgées, sa popularité et sa consommation stagnent au Royaume-Uni.
Pour contrecarrer cette inertie face à la concurrence des boissons rafraîchissantes, alcoolisées, énergisantes et autres jus de fruits, il était donc fondamental pour le UK Tea Council* de reconsidérer le message conventionnel du thé dans son intégralité.
L'objectif étant d'adapter et d'accroitre les modes de consommation en rapport avec l'évolution du monde moderne.
Cette initiative donne lieu à une campagne de communication en faveur des bienfaits du thé, de la collation de l'après-midi (afternoon tea), en ciblant un public plus jeune, plus habitué aux boissons gazeuses, fruitées, avec ou sans alcool.



Kate Moss est une véritable icône, reine des podiums ou visage officiel des plus grandes marques de luxe. Sur la scène internationale, elle apparaît régulièrement en couverture des plus grands magazines ou dans les pages des tabloïds pour quelques excès notoires. Ses influences, son style chic et rock’n’roll font le bonheur des fashionistas.
Depuis ses premiers pas dans l'univers de la mode en 1988, sa notoriété demeure incontestable.






Après avoir révélé lors d'une interview, qu'elle buvait jusqu'à 12 tasses de thé par jour pour ses vertus thérapeutiques. Le célèbre top model britannique fut choisie en 2002 par le UK Tea Council pour devenir l'égérie du breuvage, et faire du thé, la nouvelle boisson chic rebelle et branchée du moment.






* Le UK Tea Council représente le commerce du thé au Royaume-Uni.

dimanche 17 juillet 2011

Kashmiri ethnic traditional samovar

Résultat accompli de quelques années de patience et de recherche, nous sommes véritablement enthousiastes de vous présenter notre dernière découverte en cours d'acquisition.
Il s'agit d'une bouilloire originaire du Cachemire (sous-continent indien) qui fut si longtemps convoitée, et qui viendra prochainement compléter une modeste collection d'accessoires pour servir le thé, au sens noble du terme.


Ce magnifique samovar artisanal ethnique est utilisé pour chauffer l'eau lors de la préparation du thé.


Finement gravé, sculpté et patiné à la main dans son ensemble, orné de dessins esthétiques complexes dans un style purement traditionnel Kashmiri, ce samovar ancien fabriqué en cuivre (métal exploité pour ses propriétés thermiques entre autres) est soigneusement étamé à l'intérieur.
Mais outre son raffinement, c'est une pièce rare, authentique, complète et en parfait état de fonctionnement.

Il n'est pas encore en place mais quelle émotion et quelle chance d'accueillir un ustensile original antique de cette qualité.
Évidemment, nous sommes impatient de toucher cette trouvaille exceptionnelle pour vous faire partager les impressions singulières qu'elle inspire.


Crédit photo : by LBT-Teastories.

dimanche 10 juillet 2011

Maquettes & Prototypes pour packaging

Le packaging est le support de diffusion incontournable d'une marchandise.
De ce fait, c'est un outil déterminant de communication externe primordial.
Il doit donc attirer l'attention et séduire les consommateurs.
Très clairement, il se doit d'affirmer et de servir l'originalité ou la valeur du produit, mais aussi les valeurs du positionnement de la marque.




Le design et le graphisme sont les applications initiales du concept.
Cette première étape consiste à concevoir la forme et à développer le ou les formats adéquats du contenant.
Ensuite, le travail consiste à imaginer puis à adapter le décor, en combinant la cohérence des couleurs sur toutes les surfaces de la boite.
Créer un packaging suppose donc de travailler en deux et en trois dimensions.




Sur le plan technique, pour préserver intactes les propriétés du contenu, l'emballage joue aussi un rôle de conservation et de protection pendant le transport.
En conséquence, le packaging doit répondre à des impératifs de résistance, d'ergonomie et de stockage tout au long de la chaîne de distribution.
Il doit fournir certaines informations tels que la composition du produit, son utilisation et la DLC (date de péremption).
C'est pourquoi il est indispensable de considérer tous ces aspects marketing du conditionnement, comme une valeur ajoutée à part entière.




En résumé, pour concevoir la présentation d'un packaging de thé attractif et performant, il convient de développer les quatre principales fonctions techniques indissociables du conditionnement et de l'emballage commercial.




A savoir : La Protection - L'Impact - L'Esthétique & L'Information.


Crédits photos : by LBT-Teastories.

dimanche 3 juillet 2011

Validation de notre image graphique

Parce que dans un monde d'images, de communication et de multimédia, concevoir une représentation graphique claire, efficace et identifiable, est un moyen fondamental presque immédiat de reconnaissance collective.

D'une manière générale, posséder une identité visuelle, c'est disposer d'un outil de communication indispensable pour véhiculer des symboles accompagnés de valeurs fortes, voire affirmer la personnalité d'une société, d'un projet événementiel ou les pages d'un site web personnel.

En tout état de cause, pour répondre aux possibles attentes de nos lecteurs d'aujourd'hui ou de demain, nous sommes heureux et fiers de vous présenter la réalisation d'un exemplaire original inspiré d'un sceau chinois, qui sera à l'avenir la signature visuelle permanente de ce blog.




Crédit image : Designed by LBT-Teastories

dimanche 26 juin 2011

Le Garraway’s Coffee-House

Thomas Garraway fut le propriétaire d'un café devenu très populaire dans Exchange Alley, Le Garraway’s Coffee-House.

Situé à proximité du Royal Exchange, ce coffee-house est un haut lieu de négoce et de transactions, principalement fréquenté par une majorité d'hommes d'affaires et une foule de marchands qui se rejoignent en masse à l’étage supérieur, dans une salle réservée aux enchères de stocks ou de marchandises.



Motivé par l'affluence dans son établissement, par la popularité du café, du tabac, du chocolat, mais aussi par l'attrait d'autres denrées exotiques de l'époque. Thomas Garraway fut l'un des premiers à proposer du thé à sa clientèle, telle une boisson stimulante et nouvelle.

Pour la première fois en septembre 1658, dans The London Mercurius Politicus, un journal hebdomadaire de l'époque, il fit alors paraître cette publicité :

Cette excellente boisson en provenance de Chine, approuvée par tous les physiciens, que les chinois nomment Tcha et les autres nations Tay ou Tee est en vente au café de la Sultaness Head coffee-house à Sweeting Rents, près du Royal Exchange, Londres.


Détruite à deux reprises dans les incendies qui ravagèrent Exchange Alley en 1666 et en 1748, cette célèbre maison de thé sera reconstruite à l'identique mais fermera définitivement ses portes le 18 août 1866.


En cours de rédaction.

dimanche 19 juin 2011

Les Coffee-Houses of London's Exchange Alley

Introduits en Angleterre vers 1652 par des influences Ottomanes, les coffee-houses deviennent des lieux de rassemblement animés essentiels à la vie économique et sociale dans toute l'Europe dès le milieu du XVIIème siècle.

Le quartier londonien d'Exchange Alley situé à proximité du Royal Exchange se transforme.
Devenu le centre des échanges commerciaux, le coeur de l'économie et de l'industrie du pays, de nombreux marchands et courtiers d'affaires londoniens s'y retrouvent presque tous les jours.
Les coffee-houses se répandent dans ce périmètre de la capitale de manière spectaculaire.




En cours de rédaction.

dimanche 12 juin 2011

Le Royal Exchange

Un riche commerçant londonien Sir Thomas Gresham, qui prospèra dans les affaires aux Pays-Bas, fut chargé par les autorités du roi Édouard VI d'accroître la valeur de la livre sterling à la Bourse d'Anvers.
Fort de ce succès dans les opérations de change des devises en faveur des intérêts du royaume, il devint le conseiller spécialisé, puis le négociateur plénipotentiaire des questions financières pour le compte de la couronne et du gouvernement britannique.

A l'occasion, il fut aussi employé en qualité d'émissaire diplomatique, au service de certains membres de la famille royale d'Angleterre.




En 1565, sur ses propres deniers, Gresham fonda une Bourse de commerce édifiée sur le modèle de celle d'Anvers, à l'angle de Cornhill street et de Threadneedle street dans le coeur de Londres.

Le Royal Exchange.
A l'origine, une institution emblématique qui représentera le symbole du développement commercial, essentiel à l'essor industriel d'une nation.
Précurseur des fondements économiques anglais et du mercantilisme, elle deviendra plus tard, le siège des marchands et des courtiers d'affaires, ainsi que de toutes les transactions commerciales de la métropole avec ses colonies.




Inauguré officiellement le 23 janvier 1571 par la reine Élisabeth Ière (1558 - 1603), le bâtiment original fut détruit par le feu à deux reprises, puis reconstruit sur ​​le même site.



Crédits Images :
- Sir Thomas Gresham - Portrait à l'huile non signé, daté de 1544. Collection of the Mercers' Company of the City of London.
- The Royal Exchange by Thomas Bowles - National Maritime Museum, London 1569.

dimanche 5 juin 2011

Une petite touche personnelle

Bientôt le retour des belles journées ensoleillées de l'été, de la douceur des températures agréables et propices aux bienfaits de l'oisiveté, à l'ombre d'un arbre séculaire ou d'un parasol.
Parce que nous sommes des passionnés de thé, amateurs d'art de vivre, d'ateliers de décoration ou de loisirs créatifs en plein air, mais aussi d'objets personnalisés.


Pour enrichir notre blog, il paraissait clairement naturel de se confectionner quelques accessoires de thé singuliers adaptés à nos envies.
Des pièces uniques qui puissent correspondre au caractère authentique d'une dégustation, mais aussi à l'environnement esthétique de la terrasse où nous apprécions chacun se livrer à la contemplation des premières floraisons, ou plus simplement, profiter du moment présent.



En l'occurrence, il s'agit d'une nappe réservée aux ustensiles à thé Cha Bu, posée sur un plateau en béton vieilli par le temps et les mécanismes de l'érosion.
Une pièce de tissu aux dimensions et aux motifs variables, dotée un rembourrage de coton absorbant ou de polyester, sur laquelle on pose les accessoires indispensables à la composition équilibrée d’une scène de dégustation simple, efficace et fonctionnelle.


L'objectif recherché pour cet atelier :
Dresser un joli plateau, créer une ambiance paisible et apporter une touche personnelle lors de la préparation du thé.

dimanche 29 mai 2011

Le Livre Du Thé

Considéré comme un beau livre de référence, méthodique, complet et très bien écrit, " Le Livre Du Thé " est un grand classique pour les lecteurs passionnés du genre.
Documenté de portraits d'aventuriers et d'amateurs célèbres. Développé à la manière d'un recueil de mythes, de récits et de rituels magnifiquement illustrés d'images, d'iconographies, de photographies et de multiples adresses sélectionnées.
Ce livre co-écrit par Alain Stella, Nadine Beauthéac, Gilles Brochard et Catherine Donzel retrace la merveilleuse aventure de cette boisson millénaire.
A l'origine de cet ouvrage, Marc Walter en a assuré la création graphique ainsi que la direction artistique.




Paru chez Flammarion Paris en 1991. Les auteurs nous font partager leurs connaissances et leur passion pour ces feuilles délicates au fil des pages.

Contenu des chapitres :

- Le Thé d'Albion. Préface par Anthony Burgess qui dédie cet ouvrage à Jane Grigson.

- Les Jardins de Thé par Alain Stella, écrivain, grand voyageur et amateur de thé.

- Les Aventuriers du Thé par Nadine Beauthéac, consultante aux nations Unies.

- L'heure du Thé par Gilles Brochard, journaliste écrivain, co-fondateur du Club des Buveurs de Thé et créateur de la Charte Européenne des Buveurs de Thé.

- Le goût du Thé par Catherine Donzel, historienne et co-auteure de plusieurs ouvrages dont la trilogie des " Palaces et Grands Hôtels du Monde ".

- Le Guide de l'Amateur.
Les salons de thé - les boutiques de thé - Les marques de thé - Carte - Le thé en chiffres - Glossaire & Bibliographie.





Devenue quasi introuvable en librairie, cette édition originale a fait l'objet d'une réédition actualisée sortie en 2001 chez le même éditeur.

dimanche 22 mai 2011

Le Thé à l'Anglaise au Salon des Quatre Glaces

Commandée par le prince de Conti pour son château de L'Isle-Adam en 1766, cette peinture à l'huile de Ollivier Michel Barthélemy (1712-1784) illustre une scène de collation autour de la musique et du thé.
Sur cette vue d'intérieur, la noblesse du XVIIIème siècle est réunie dans un salon pour une réception donnée au Temple en présence du prince Louis François de Bourbon-Conti.


L'Europe a succombé aux denrées exotiques, le café, le cacao et le thé envahissent les salons. L'aristrocratie découvre les produits importés d'Extrême-Orient, le thé et la porcelaine chinoise font leur apparition dans ces hauts lieux de rassemblements courtois.





Le Thé à l'Anglaise servi dans le salon des Quatre-Glaces au palais du Temple à Paris en 1766. Musée du Louvre département des Peintures.





Personnages et institutions associées à cette représentation.

1 - Le prince Charles-Just, prince de Beauvau-Craon, plus tard Maréchal.
2 - Le chevalier de la Laurency, gentilhomme de M. le Prince de Conti.
3 - Le jeune Wolfgang-Amadeus Mozart, au clavecin.
4 - Pierre Jélyotte, ténor de l’opéra.
5 - Monseigneur Louis-François de Bourbon, prince de Conti.
6 - M. Daniel-Charles Trudaine.
7 - Mlle Bagarotti.
8 - Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon, duchesse de Mirepoix.
9 - Mme, Françoise-Elisabeth de Fresnel, marquise de Vierville, mère de M. de Barbentane.
10 - Marie-Angélique de Neufville de Villeroy, duchesse de Luxembourg.
11 - Mlle, Amélie de Boufflers, plus tard Duchesse de Lauzen.
12 - Alexandre-Marc-Marcelin, prince de Hénin Liétard.
13 - Henriette-Julie de Durfort de Duras, comtesse d'Egmont.
14 - Antoine Ferriol, comte de Pont-de-Veyle, frère de M. d’Argental.
15 - Jeanne-Sophie-Elisabeth-Louise-Septimanie du Plessis-Richelieu, comtesse d'Egmont-Pignatelli.
16 - Charles-Jean-François Hénault d'Armorezan, dit « le président Hénault ».
17 - Marie-Charlotte Hippolyte de Campet de Saujon, comtesse de Boufflers.
18 - Le comte Louis Marie Bretagne de Chabot, plus tard duc de Rohan.
19 - Le comte de Jarnac.
20 - M. Jean-Baptiste de Mayran, mathématicien.
21 - La princesse Marie Charlotte Sylvie de Beauvau -Craon.
22 - Le marquis Joseph de Chabrillan.

dimanche 15 mai 2011

LBT Teastories Evolution

Parce que notre désir de partage, de nouveauté, de créativité et d’évolution n'a pas de limite, nous sommes ravis de proposer à tous nos lecteurs, cette nouvelle version épurée, originale et évolutive de notre blog dédié au thé.




Si vous avez apprécié nos publications hebdomadaires dans Les Bruits Tanniques ancienne version, nous serions ravis de vous apporter davantage de contenu, d’informations et toujours plus de réponses sur cette nouvelle présentation vouée aux échanges, aux rencontres et au développement du lien social.

Retrouvez nous sur: Les Bruits Tanniques nouvelle version.

J’en profite personnellement pour vous souhaiter une bonne lecture.

PS: Nouvelle version supprimée le 02/08/2011.

dimanche 8 mai 2011

Anna Maria Russell - Duchesse de Bedford

Au 19ème siècle, Anna Maria Russell, 7ème Duchesse de Bedford transforma l’usage de "Prendre le Thé", dégusté habituellement en qualité de simple rafraîchissement ou boisson chaude, en une collation agréable et légère de l'après-midi "l'Afternoon Tea" apprêtée généralement entre 15 et 17 heures.

Au Royaume-Uni, pendant cette époque d’ouverture économique, de révolution industrielle et de libre échange, le rythme des repas consommés au cours de la journée dépendait de différents facteurs culturels, économiques et sociaux.
L'élite consommait en moyenne deux repas par jour.
Le petit déjeuner pris peu de temps après le réveil, et le dîner servi en début de soirée.
L'heure de ce dernier repas étant de plus en plus tardive, un déjeuner très léger fut ajouté pour apaiser la sensation de faim entre ces deux principales collations de la journée.
Mais la Duchesse de Bedford que les signaux d’appétence contrariaient souvent l’après midi, prit l’habitude de se faire servir un assortiment de minces sandwiches ou de pâtisseries accompagnés d’une tasse de thé. Une sorte d'en-cas qui lui permettrait de contenir son besoin de satiété et de patienter jusqu’au dîner du soir.
Elle invita ses amies proches à se joindre à elle pour y prendre part, et fut de ce fait, à l’origine des Tea Party organisées à la cour.




Approuvé par sa Majesté la reine Victoria, l'Afternoon Tea acquit rapidement une grande renommée au sein de toute la bonne société britannique.
Apparue en premier lieu parmi les membres de la noblesse, cette pratique se répand dans les salons huppés de la bourgeoisie, elle s'étendra ensuite jusque dans la masse ouvrière, ponctuant alors fondamentalement les habitudes alimentaires des anglais.

Au fil des siècles, ce rituel du thé l'après-midi s'est développé progressivement comme une tradition gourmande, impliquant quelques conventions sociales de bonnes manières et de bienséance en réunion.
Typiquement associé à la culture Anglo-saxonne, "Le Five O'clock Tea".



Crédit Photo : Anna Maria Russell, 7th Duchess of Bedford in court dress.

En cours de rédaction.

dimanche 1 mai 2011

Catherine de Bragance

En prolongement à une actualité planétaire, récente et heureuse au sein de de la famille royale d'Angleterre. Cette semaine, nous consacrerons notre attention à Catherine Henriette de Bragance.

Infante ou Princesse de Portugal née à Vila Viçosa le 25 novembre 1638, quatrième descendant du roi Jean IV de Portugal et de Luísa Francisca de Gusmão.


A 23 ans, elle fut mariée sous contrat, au roi Charles II d'Angleterre le 21 mai 1662.
La dot comprit la ville de Tanger, quelques privilèges au Brésil et une des sept îles de Bombaim.
En 1665, les six autres îles passèrent aux mains des anglais.
Rebaptisé Bombay par les britanniques, l'archipel fut loué par la couronne à la Compagnie anglaise des Indes orientales(British East India Company) pour devenir le principal port de négoce de la partie occidentale.

Déjà bien établie parmi la noblesse et la bourgeoisie portugaise, en emportant avec elle, quelques mesures de thé de Chine, la nouvelle souveraine qui appréciait le breuvage, aurait introduit à la cour d’Angleterre une pratique encore méconnue du peuple à cette époque. La consommation quotidienne de thé.
Surnommée la première « Drinking Tea Queen », c'est également sous son influence qu'elle introduira la marmelade, une sorte de confiture de coing* à l'origine.
* (marmelo en portugais)


Considéré comme une denrée de luxe, chère, appréciée par les membres de la famille royale, le thé se généralise rapidement de l'aristocratie, à toutes les couches aisées de la société britannique curieuses de découvrir cette nouvelle boisson à la mode. Sa popularité ne cessera de s'accroître et de s'étendre, de l'Europe jusque dans le nouveau monde.

Créé à New York sur l'île de Long Island en novembre 1683, le Queens Village aurait été baptisé ainsi en hommage à la reine (Queen consort).
Epouse consort jusqu'à la mort du monarque d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande en 1685, elle ne sera jamais couronnée en raison de son appartenance religieuse à l'église catholique romaine.

Catherine de Bragance mourut à Lisbonne le 30 novembre 1705, transmettant les fondements d'une pratique importée, devenue aujourd'hui une tradition établie de la société britannique.
La consommation de thé, pour héritage.

dimanche 24 avril 2011

Création d'une identité visuelle

Soucieux de trouver une identité épurée qui permettrait d'améliorer la visibilité et par nécessité, la communication externe de notre travail.
A l'heure actuelle, nous sommes à l'étude et au développement d'une représentation visuelle élégante, pertinente mais simple, dont voici quelques exemples remarquables qui ont d'ores et déjà retenu notre curiosité.













Ces trois modèles choisis intentionnellement en noir et blanc ou sépia pourront évidemment se décliner en couleurs.


dimanche 10 avril 2011

Faire pousser un Camellia sinensis chez-soi (1ère tentative).

Le printemps est arrivé récemment et depuis quelques jours, le soleil aussi a fait son grand retour . En tout lieu, cette saison symbolise le renouveau dans la nature, le bourgeonnement, la floraison des plantes, et cætera.
Le moment est peut-être bien choisi pour tenter de faire pousser un Camellia sinensis d'intérieur, mais il y a une première étape essentielle avant de se lancer : Il nous faut trouver quelques graines de Théier (le semi) pour concrétiser cette expérience.

Après quelques recherches, nous nous sommes rendus dans une jardinerie spécialisée qui propose à la vente, des sachets contenant des semences de théier de Chine sous la marque "Radis et Capucine".

Conditionnés et présentés dans une pochette pelliculée brillante, inspirée d'une image de carte postale de récolte dans un jardin de thé, envoyée de Chine sur l'endroit.
Au verso, les indications sont les suivantes:

- Le pourcentage de germination, supérieur à 50% d'après des tests effectuées en laboratoire (imprimé en haut à droite).

- Un résumé historique et l'origine du thé.

- La marche à suivre (mode de culture).

- Une date de péremption imprimée sur une pastille autocollante. Valable pour un sachet fermé et gardé dans de bonnes conditions de conservation (dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière).

- La quantité de graines contenues dans le sachet (inscrit en bas à gauche).
Et bonne surprise!!! On trouve à l'intérieur, non pas trois, mais quatre graines dans une double pochette hermétique.
Etait-ce prévisible? Nous l'ignorons, mais nous nierons pas que c'était inattendu.




A réserver tout de même aux jardiniers un peu expérimentés, selon le distributeur. Alors avec un peu de persévérance, dans quelques semaines, peut être pourra t-on s’émerveiller devant les premiers signes de germination?
Nous verrons...



Crédits photos : Image Packaging by Getty Images
Graines de théier by LBT-Teastories

dimanche 3 avril 2011

365ème jour dans la blogosphère

Bonjour à tous.

Aujourd'hui, ce dimanche 03 avril 2011 est un jour un peu particulier pour tous les deux.
Il y a tout juste un an, malgré nos incertitudes, nous débutions ce blog dédié au thé.
Très simplement, nous souhaitions y déposer nos enseignements de l’école du Palais des Thés et partager nos recherches personnelles ou conjointes, confier nos aspirations privées accompagnées de nombreuses images ou photos glanées ici et là sur internet, mais aussi dans certains ouvrages spécialisés. Ces jolies illustrations qui allaient enrichir les publications devenues quasi-hebdomadaires, achevées ou en cours.





Au commencement, nous n’avions pas imaginé une telle entreprise humaine. Alors qu’il nous reste tant à accomplir, à développer et à apprendre en dépit de notre inexpérience, votre enthousiasme et votre intérêt est notre principale source de motivation à poursuivre ce travail d’investigations, d'informations et de prospection des sujets ou thèmes à venir pour lesquels nous espérons vos remarques, vos suggestions et vous voir bien évidemment toujours plus nombreux à nous suivre.

A tous, nous vous adressons ensemble notre amitié sincère, nos chaleureux remerciements pour vos visites et votre fidélité.

Personnellement, je profite également de cette circonstance spéciale pour témoigner mon affection et ma reconnaissance particulière aux quelques personnes qui m'auront encouragé, accompagné ou supporté d'une manière ou d'une autre, durant cette première année d’activité.
Elles sauront se reconnaitre, j’en suis sûr !!!



Crédit photo : Thé Jaune (Jun Shan Yin Zhen) & Fleur de Magnolia (Grandiflora) by LBT-Teastories

dimanche 6 mars 2011

Symbolisme du Gaiwan (Chung)

Depuis toujours au coeur d’un entourage philosophique, religieux ou artistique au cours de son évolution. La consommation du thé a eu une influence marquante sur chaque objet, chaque geste et chaque accessoire utilisé.
Le Gaiwan illustre un de ces objets dont la valeur symbolique est incontournable.


Il se décompose en plusieurs éléments distincts.
Trois objets d'une finesse exceptionnelle, indissociables, polychromes et liés entre eux par le symbole qui leur est attribué :


- Le couvercle voûté symbolise le ciel, la sphère céleste, la protection et l’éternité.



- Le bol évasé illustre l’eau, l'élément essentiel à toute forme de vie, elle permet de créer, recréer, faire naître et incarne l'individu.




- La soucoupe évoque la terre sur laquelle pousse le théier, la fonction nourricière, mère indispensable de la fertilité et la régénération immuable de la graine enfouie.




Crédit photo : Jin De Zhen Handmade Gaiwan by Jerryma 1982

dimanche 27 février 2011

Naissance & Etymologie du Gaiwan

Apparu sous la dynastie Ming (1368-1644), probablement suite à un décret impérial relatif aux tributs en thé livrés à la cour et à l’arrêt de sa fabrication sous la forme compressé.
En plein âge d'or de la porcelaine chinoise « bleu et blanc », les éléments de ce bol à thé "Chawan" comptèrent parmi les innovations, les bouleversements dans le rituel des cérémonies du thé et dans sa préparation.
L'époque est dite "naturaliste", la consommation du thé évolue.
Selon le Classique du Thé « Chá Jīng » ouvrage consacré au thé dans lequel Lu Yu (733-804) codifie l'art de boire le thé.
On infuse les feuilles de thé entières dans une tasse évasée, sans anse, parfois munie d'un couvercle pour concentrer les arômes subtils du breuvage « Gaiwan ou Zhōng ».

Le gaiwan « bol à couvercle adapté pour la consommation du thé », ustensile dont l’origine étymologique serait une déformation sémantique cantonaise de "Chōng", vocable en référence à l'utilisation spécifique de l'objet qui signifie « verser de l'eau, rincer ». L'appellation Gaiwan se troque en Zhōng (Chung) ou Gaibei pour éviter la confusion.



Capitale de la province du Guangdong, Canton fut dès 1685, le principal port ouvert au commerce extérieur avec les occidentaux. Les anglais achetèrent aux chinois d’énormes quantités de thé et y installèrent les premiers comptoirs.
Durant les siècles d'échanges et de succès commerciaux très lucratifs entre l'Europe et l'Asie, les navires des Compagnies des Indes Orientales transporteront des marchandises très prisées dans les grandes métropoles européennes.
Des épices, du thé, des soieries et des porcelaines, très réputées ou reconnues auprès des riches collectionneurs d'art pour leur qualité technique, pour leur finesse remarquable et pour la richesse artistique de leurs décors.






Crédits photos : Tasse & Soucoupe en émail bleu avec décor de personnages - Canton (Chine) 19ème siècle
View of the Canton Factories 1805-06 by William Daniel

dimanche 20 février 2011

Le thé "Long Jing"

(Puits du Dragon)
Ce thé vert chinois fait l'objet d’un véritable culte depuis plus de 1200 ans en Chine.
Considéré comme un purifiant quotidien.
Il figure parmi les plus aromatiques.





Crédit photo : Long Jing du Zhejiang - LBT-Teastories


En cours de rédaction.

dimanche 13 février 2011

Le Thé Vert (Lü Cha)

Originaire de Chine et du Japon, ces thés sont très populaires en Occident pour leurs variétés multiples et leurs propriétés.



En cours de rédaction

dimanche 6 février 2011

Récolte - Transformation & Dégustation du Huang Cha

Phénomène culturel de masse, durant les deux premières semaines d'avril, le peuple chinois célèbre la lumière pure "Qing Ming Jie" le 10e jour du 3e mois lunaire (le 4 ou le 5 avril selon les années).
En commémoration des réjouissances traditionnelles du printemps, cette époque du calendrier était jadis associée aux préparatifs indispensables pour les activités agricoles à venir.
Devenue aujourd'hui la journée consacrée à la mémoire de la famille et des ancêtres, dans les plantations la période qui précède la fête de Qing Ming Jie marque le début des récoltes de thé en Chine depuis des siècles .
Autrefois rarissime et destiné à l'Empereur pour cette occasion, dans les provinces de l'Anhui et du Hunan, quelques centaines de kilos de thé jaune d'une qualité remarquable mais éphémère sont produits chaque année.




La cueillette

Comme pour le thé vert, c'est au printemps particulièrement avant la fête de Qing Ming Jie que les bourgeons récoltés sont les plus tendres et les plus concentrés donc forcément les plus coûteux. Pour produire un thé jaune (Huang Cha) de qualité exceptionnelle, on cueille les bourgeons avant l'apparition du duvet.
Cette cueillette précoce est considérée comme impériale parce que la plus fine mais aussi la plus prisée.


La transformation

Le flétrissage.
Comme certains crûs de thés verts ou blancs, le flétrissage s'effectue au sol sur des toiles ou sur des claies de bambou.


La dessiccation.
Dans des cuves chauffées, les feuilles sont remuées manuellement.


L'oxydation.
Entassées en petites quantités directement sur le sol, les feuilles encore chaudes sont recouvertes d'une pièce de tissu en coton humide coiffée d’un couvercle de paille, elles reposent ainsi pour une durée qui varie entre 4 à plus de 10 heures parfois, selon le niveau d'humidité de l'air ambiant et les conditions climatiques.
Cette méthode de fermentation spécifique "à l’étouffée" provoque une légère oxydation enzymatique, les feuilles développent une teinte brun-jaune et des arômes incomparables.


Le séchage.
Séchées à une température de 110°C à 120°C pendant 10 à 20 minutes, à ce dernier stade de transformation, les feuilles conservent un taux d'humidité de 5 % maximum avant de passer au triage, ultime étape manuelle à l'aide de treillis.


La dégustation

L'infusion révèle une liqueur soyeuse jaune pâle dans laquelle les arômes incomparables s’expriment délicatement en notes de fruits secs rehaussés d'une subtile amertume.

A déguster dans une eau attisée à 75°C, en infusions successives et courtes de 30 à 40 secondes au Zhong, ou en infusion unique de 4 à 5 minutes dans un verre.



Crédit Photo: Tea serving arts - Prosperous Song Dynasty Tea

dimanche 30 janvier 2011

Le Thé Jaune (Huang Cha)

Spécialité chinoise originaire d'une île du lac Dong Ting, la production de thé jaune est issue d'une minuscule parcelle de terrain de Jun Shan "l'île du Prince" située dans la province du Hunan au sud de ce grand lac.

Une légende taoïste raconte que les rares théiers de la montagne de l'Empereur, sept au total, produisaient très peu de bourgeons chaque année.
Pour protéger ces premières pousses exceptionnelles des convoitises, les immortels les drapèrent de brume afin que des voleurs ne puissent venir s'en emparer. Les précieuses feuilles de thé étaient gardées en permanence par une sentinelle monastique surnommée «douce rosée».


Les huit immortels sont des divinités légendaires du taoïsme et de la mythologie chinoise.


Exceptionnelle et rarissime, cette précieuse récolte de thé composé de bourgeons dorés était autrefois réservée au tribut de l’Empereur et baptisé Huang Cha en l’honneur de la couleur officiellement réservée au divin souverain.

Certains thés verts ou thés blancs de grande qualité souvent très rares sont présentés sous l'appellation "Thé Jaune" en référence à la couleur jaune "Huang", symbole de puissance suprême qui fut la marque céleste exclusivement destinée à la famille impériale sous les dynasties Ming et Qing.

Récolté au printemps avant le 20 avril, les plus tendres bourgeons sont cueillis à la main, manufacturés selon des méthodes traditionnelles et ancestrales très strictes.
Les opérations de transformation débutent par une faible fermentation enzymatique sous l'atmosphère d'un tissu humide accentuée par une torréfaction sous couvert de paille, un roulage des feuilles en aiguilles et une brève dessiccation. Elles confèrent à la liqueur, ses notes aromatiques «fruité et fleuri» incomparables et sa dénomination de "thé jaune".


Parmi les plus belles qualités de thés jaunes, on trouve dans certains comptoirs :

Le Jun Shan Yin Zhen "Aiguilles d'argent du mont de l'Empereur"
Exceptionnel et rarissime, ce thé est récolté en avril sur l'île de Jun Shan (lac Dong Ting).
Fermenté à 8%, les feuilles ont des tonalités jaunes couvertes d'un duvet argenté. C'est un thé très réputé.

Le Meng Ding Huang Ya "Bourgeons jaunes du mont Meng"
Ce thé rare est récolté sur la crête brumeuse de la montagne Meng Shan, dans la province du Sichuan.
Les feuilles de thé ont des reflets vert jaunâtre parfaitement maîtrisés. Un thé de montagne célèbre en Chine.





Crédits Photos : Eight Immortals Crossing the Sea. Beijing Postage Stamp 2004 - Designed by Wang Huming
Jun Shan Yin Zhen - LBT-Teastories

dimanche 23 janvier 2011

Mécanisme & Transformation du Bai Cha

Pour conserver leurs propriétés, leur légèreté et leur fraicheur durant un processus de fabrication très minimaliste, les feuilles de thé vont subir deux opérations très minutieuses de transformation.
Un flétrissage de deux à quatre jours en fonction de la méthode choisie, traditionnelle à l'air libre ou moderne dans des pièces bien ventilées, immédiatement figé par un séchage de quelques minutes.
Pour achever ces étapes de transformation, un dernier tri à la main (sélection des bourgeons ou des feuilles) juste avant le conditionnement final des précieuses feuilles de thé blanc.

Le flétrissage

La méthode traditionnelle.
Etalées directement après la récolte, les feuilles de thé sont laissées ainsi (durant 48 à 60 heures) exposées aux variations atmosphériques, sous le regard vigilant et expérimenté du planteur. Cette méthode de flétrissage est la plus délicate car elle s’effectue naturellement, donc plus lentement à l’air libre, soumise en alternance à l’exposition du soleil puis à l’ombre.

La méthode moderne.
Le flétrissage s’effectue dans des salles spécialement aménagées, équipées d'un système de chauffage et de ventilation perfectionné où la température est parfaitement maitrisée entre 30 et 32°C.
Ce procédé de flétrissage est plus rapide, il permet une production homogène plus importante.

Au cours de cette étape de flétrissage, un phénomène de coloration enzymatique (entre 2 et 4%) s’amorce sur les feuilles. Cette réaction d’oxydation évolue très légèrement.


Le Séchage

Le séchage permet de stopper le flétrissage des feuilles, qui à ce stade, ne renferment plus que 5 à 7% d'eau si les conditions d’humidité extérieures ne sont pas trop défavorables.
Soigneusement manipulées pour cette ultime étape, elles subissent alors une dessiccation rapide (10 minutes environ) dans un séchoir à air chaud sur des claies de bambou ou sur des bassines métalliques chauffées, révélant des nuances de gris argenté et de vert clair aux feuilles de thé à l'issue.


Au terme de ces deux opérations de transformation, les plus beaux bourgeons seront rigoureusement choisis et les feuilles triées manuellement, avant d’être conditionnés selon des critères de qualité ou de labels pour un marché du thé haut de gamme plus restreint mais en pleine croissance.

dimanche 16 janvier 2011

Le Thé Blanc (Bai Cha)

Héritage traditionnel et légendaire originaire de la province montagneuse du Fujian, cette région située au sud-est de la Chine fut le berceau de la production de thé blanc.
On raconte que le thé y était récolté les nuits de pleine lune, par des jeunes filles vierges gantées munies de ciseaux d'or. On rapporte aussi que cette récolte était si précieuse, qu'elle fut réservée exclusivement à l'empereur et aux plus hautes couches de la société chinoise...


Huizong, huitième empereur de la dynastie chinoise des Song (960-1279), grand amateur de thé, passionné d'arts et de calligraphie écrira dans un traité sur le thé (Cha Lun).


« Le thé blanc est différent de tous les autres car il possède la saveur la plus exquise et la plus délicate, il est le comble du raffinement. »


Issu principalement de variétés de théiers baptisés Shui Hsien "Fée des eaux" ou Da Bai "Grand Blanc", particulièrement adaptés à la production de thé blanc.
La récolte s'effectue durant quelques jours chaque année au printemps, quand les conditions climatiques sont idéales, respectivement de la fin du mois de mars jusqu'au début du mois d'avril, avant que les bourgeons ne s'ouvrent.
Seuls les bourgeons recouverts d'un duvet argenté et quelques feuilles (le pekoe plus deux à quatre feuilles) sous-jacentes seront détachés.

La production de thé blanc est très délicate et minimaliste à la différence des autres productions de thés manufacturés. Après la cueillette, les bourgeons seront soigneusement sélectionnés et dissociés des feuilles qui feront l'objet d'un traitement séparé avant les opérations de flétrissage et de séchage, sans subir d’oxydation enzymatique au préalable.
On considère que cette transformation est la moins élaborée de toute puisque les feuilles conservent leur état quasi naturel.


Parmi les plus belles qualités de thés blancs, on trouve chez les négociants :

Le Bai Hao Yin Zhen "aiguilles d'argent aux poils blancs"
Constitué de bourgeons duveteux argentés en forme d'aiguilles.
Revendu au détail, son prix d'achat au kilo peut s'envoler si haut que ça en fait un thé parmi les plus chers du monde.

Le Bai Mu Dan "pivoine blanche"
Composé de bourgeons et des premières feuilles.

Le Jasmin Yin Zhen "aiguilles d'argent"
Délicatement parfumé aux fleurs de jasmin.





Réputées mondialement pour leur fraicheur désaltérante, les liqueurs veloutées, nuancées et délicatements parfumées se dégustent principalement l'été en Chine.
Les notes caractéristiques aux thés blancs sont une merveille de subtilité, d'équilibre et de complexité aromatique très recherchée des amateurs occidentaux.
A faible teneur en théine, ces grands crus rares, éphémères et souvent coûteux font de cette variété de thés haut de gamme, une boisson apaisante prédestinée aux dégustations sereines ou aux occasions à caractère exceptionnels par excellence.

Actuellement, d'autres pays comme le Sri Lanka (Ceylan), l'Inde (Darjeeling) ou le Népal développent leurs propres productions de feuilles en petite quantité, encouragés par des résultats d'une qualité remarquable et une logique économique en forte croissance.

Crédit Photo: Bai Hao Yin Zhen - LBT-Teastories

lundi 3 janvier 2011

Wa Kei Sei Jaku

Harmonie (Wa), Respect (Kei), Pureté (Sei) et Tranquillité (Jaku) sont les quatre principes fondamentaux énoncés par le maître de l'art du thé, Sen-no-Rikyū [1522-1591], codificateur du Chanoyu, la cérémonie du thé au Japon.



Sen-no-Rikyū (1522-1591) développa une nouvelle "Voie du Thé", il introduisit le concept de Ichi-go Ichi-e (littéralement « une fois, une rencontre »), et codifia le Chanoyu.




En cours de rédaction