Découvert en 1823 par le Major Robert Bruce dans la jungle d’Assam (au nord-est de l’Inde), cette espèce de théier sauvage connue des tribus locales d'abord, fut largement introduite et cultivée ensuite dans les colonies britanniques, en Inde et à Ceylan, pour le compte de la Compagnie anglaises des indes orientales (British East India Company). C’est aujourd’hui la variété la plus exploitée dans le monde.
A l’état sauvage (en croissance libre), ce théier peut atteindre une hauteur comprise entre 10 et 15 mètres à maturité. Pourvu d’un branchage ramifié et moins abondant, sa floraison est plus éparse.
En culture, les arbustes sont taillés et maintenus à environ 1,20 mètre du sol (table de cueillette), favorisant ainsi la croissance et la récolte des bourgeons.
Les troncs, épais et tortueux, indiquent une longévité qui varie de 30 à 50 ans.
Les feuilles larges et souples ont une texture assez épaisse, elles mesurent parfois jusqu’à 20 centimètres en longueur.
De couleur claires, brillantes, les plus jeunes pousses sont les plus corsées, robustes, riches en tanins.
Moins résistants aux variations thermiques ou météorologiques (rusticité), les arbustes craignent la sécheresse et ne peuvent supporter les grands froids (gelées). Cette vulnérabilité aux épreuves s’étend aux infestations de nuisibles, aux contaminations de parasites ou autres phytopathologies (maladies des plantes).
En revanche, ils s'adaptent parfaitement aux fortes pluies et à l'exploitation en plaine.
Les plantations de type Assamica et leurs nombreux croisements (écotypes - hybrides - jats) présentent des caractéristiques propices à la culture dans des régions tropicales et subtropicales exposées aux précipitations abondantes ou aux phénomènes climatiques de la mousson.
Le Camellia Sinensis var. Assamica produit des thés noirs en méthode orthodoxe ou en CTC (crushing-tearing-curling) aux liqueurs charpentées, maltées, très aromatiques ayant du corps et particulièrement colorées.
Crédit Photo: Kurt...
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