samedi 5 juin 2010

Impérialisme & Expansionnisme

Par de profondes réformes, une politique moderniste et expansionniste, le Tsar Pierre Ier de Russie, transforme son pays en puissance européenne importante.
En 1703, il fondera une nouvelle cité sur les rives de la mer Baltique, qu’il baptisera Saint-Pétersbourg.







Construite sur le delta marécageux de la Neva, la ville ouverte vers l’occident et la modernité, participe à l’essor de la navigation et à la croissance du commerce avec les marchands occidentaux venus par la mer.



Le Tsar Pierre Ier accèdera au titre de premier Empereur de toutes les Russies en 1721.


En 1825, l’empereur de Russie Nicolas Ier, accède au pouvoir.
En Palestine à Jérusalem, moines orthodoxes et catholiques s’affrontent pour la tutelle des lieux saints.
Dans une logique expansionniste analogue à son prédécesseur dynastique, le souverain russe apporte son soutient au Sultan ottoman confronté à la révolte des principautés chrétiennes de Moldavie et de Valachie.


Profitant de cette faiblesse, le Tsar désireux de s’implanter à Constantinople, obtient en échange la fermeture des Dardanelles reliant la mer Égée à la mer de Marmara, pour tous les navires de guerre étrangers.
Le Bosphore assure la circulation maritime de la mer Noire à la mer de Marmara.



Ces détroits sont des passages essentiels pour le commerce maritime entre l'Orient et l'Occident, la position stratégique de la cité est évidemment de première importance pour contrôler ces échanges commerciaux entre l'Asie et l'Europe.




En 1852, le clergé orthodoxe est injustement écarté des dissensions religieuses, Nicolas Ier décide d'intervenir auprès du gouvernement ottoman en faveur des communautés chrétiennes orthodoxes.
Légitimant ainsi le contrôle, le protectorat et l’occupation à titre de garanties matérielles sur les principautés danubiennes de Moldavie et de Valachie.
La Russie devient garante de l’indépendance de l’empire Ottoman qui semble affaibli, mais sous la pression du Royaume Uni, l'empire refuse toute ingérence à sa souveraineté intérieure.





Pour faire face à cette ambition impérialiste qui pèse sur l’Empire ottoman, le sultan Abdülmecit Ier déclare la guerre à la Russie le 4 octobre 1853.




La guerre de Crimée (1853-1856) fut un conflit entre la Russie impériale et une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume Uni, l’Empire français et le royaume de Sardaigne.


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