Essentiel pour assurer l’activité et la survie des caravaniers et des nomades dans le désert, avec l’eau et le lait, le thé fait partie des boissons indispensables pour apaiser la soif des populations sahariennes et subsahariennes.
«L’eau c’est la vie, le lait la survie, le thé la boisson nationale»
Elément indispensable à la vie, l’eau est très prisée dans le désert.
Pour la préparation du thé, l’eau de pluie est précieuse. Récupérée lors des périodes de précipitation, elle se vend plus cher que l’eau salée des puits.
Aliment majeur tant par sa qualité nutritionnelle que par sa valeur symbolique, le lait est la nourriture de base des populations nomades, il nourrit, désaltère, guérit.
Par son goût variable et la force qu’il apporte au thé, le lait de chamelle est le plus apprécié.
Au cours du XXème siècle, le thé poursuit sa progression vers l’Afrique de l’Ouest jusqu’au sud du Mali.
Distinct du thé à la menthe au Maroc, sa préparation devient plus corsée.
Détourné de sa menthe, on le cuit, combiné à l’occasion dans le lait de chamelle avec du sucre.
La boisson prend alors une couleur caramel à la saveur âcre et relevée.
Deux petites théières en métal émaillé sont utilisées lors de la préparation du breuvage, l’une, directement posées sur la braise ardente, remplie de thé, d'eau et de sucre pour cuire le thé. L’autre pour le servir.
L’hospitalité et la tradition requièrent que la cérémonie dure de longues heures. On boit le thé âcre et corsé au cours de la journée et en toute circonstance, on discute, on s'échange des informations autour de la théière.
Un proverbe touareg affirme qu’il faut trois conditions pour faire le thé : Le temps, les braises et les amis.
Crédit Photo: Aminalayan
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